Lutter contre la violence faite aux femmes et la violence sexiste

La violence fondée sur le sexe est une forme de violence dirigée contre des personnes en raison de leur sexe. Même s’il y a des exceptions, force est de noter qu’à l’échelle mondiale la majorité des victimes / survivantes sont des femmes; les agresseurs étant généralement des hommes.

Les nombreuses facettes de la violence contre les femmes

Les violences sexistes à l’égard des femmes peuvent prendre une multitude de formes : il y a les violences physiques (par exemple les coups, l’avortement des fœtus féminins, « les meurtres d’honneur »), les violences psychiques (comme les humiliations, l’isolement), les pratiques traditionnelles néfastes (mutilations génitales, par exemple), les violences socio-économiques (mariages forcés) et les violences sexuelles, à caractère sexiste, comme le harcèlement et le viol.

Quelles que soient les formes que prend cette violence sexiste à l’égard des femmes, elles ont une racine commune : l’idée profondément ancrée dans les têtes que la femme est inférieure à l’homme. Cela explique pourquoi les agresseurs s’arrogent le soi-disant « droit » de maltraiter les femmes et les filles et d’être violents à leur égard.

La violence sexiste comme arme

On parle de violence sexiste pour illustrer une forme de violence où il n’est pas question d’assouvir les instincts sexuels de l’agresseur. Au contraire, la sexualité est utilisée comme une forme d’arme pour démontrer sa puissance et humilier l’autre.

Les conflits armés en sont une illustration particulièrement dramatique. La violence sexuelle contre les femmes et les filles est utilisée à dessein pour humilier l’ennemi et pour détruire la cohésion sociale. La violence sexualisée commence avec le harcèlement verbal et les attouchements non consentis.

Exemples de projets de la JMPF sur le thème de la «lutte contre les violences faites aux femmes et contre la violence sexiste» (en allemand):

Le Zimbabwe

L'Inde

Cuba

Engagés contre les violences à l’égard des femmes

Les projets de la Journée Mondiale de Prière et des organisations partenaires couvrent par conséquent tout l’éventail des violences dont sont victimes les femmes et les filles. Ils recouvrent les secteurs suivants:

  • Accompagnement psychosocial et traitement des traumatismes de personnes ayant subi des violences
  • Conseil et aide juridiques, hébergements d’urgence pour femmes maltraitées
  • Services de consultation et travail de prévention pour lutter contre le trafic de femmes et de filles
  • Travail et campagnes médiatiques contre la violence à caractère sexiste
  • Travail de sensibilisation au danger de certaines pratiques traditionnelles (mutilations génitales, par exemple); traitement médical des personnes concernées
  • Ateliers et travail de sensibilisation sur le genre, la sexualité et les rôles entre les sexes
  • Initiatives pour lutter contre les violences sexuelles à l’égard des enfants : mariages précoces, mariages forcés et violences en lien avec la dot
  • Initiatives contre le fémicide (avortement des fœtus féminins, crimes d’honneur, etc.)
  • Initiatives contre la violence sexiste à l’encontre des femmes et des filles dans les conflits armés.